Quelques jours plus tard... (RP en cours, venez nombreux)

Egom:

Citation :

Egom descendit les marches qui séparaient le premier étage dans la salle à manger. Il voyait comme chaque soir, Satine, les yeux dans le vague, le menton posé dans sa main gauche. Sa main droite, quant à elle, tenait un verre à moitié consommé.

"Alors, comment allons-nous ce soir ? Toujours à penser à cette fameuse soirée ? Je ne peux pas vous en vouloir, ma chère... Nous avons vécu un moment anthologique... Hum... Mais il y aura d'autres soirées, d'autres animations et surtout..."
Il se rapprocha et lui murmura à l'oreille :" D'autres clients..."

"Assez de travail pour aujourd'hui ! Ces dossiers commencent vraiment a m'énerver... Et ce gouverneur qui... Non... Ce n'est ni le lieu, ni le moment... Dîtes moi Satine... Comment avez-vous rencontré Tanya et ses filles ? Oh, n'y voyez rien d'autre que de la curiosité... Je me dis seulement que vous vous ressemblez sur certains points tandis que sur d'autres, vous êtes dimétralement opposées... Je n'ai jamais vu Tanya boire un verre... C'est une force de caractère que je n'ai pas...D'ailleurs, il me semble ressentir en ce moment même un certain assèchement bucal..."

Egom tourna la tête vers les marches et vit qu'il n'avait pas éteint la lumière de son bureau. "Au diable cette ampoule ! Je ne remonterai pas cet escalier avant un moment ce soir ! J'ai une idée : Célébrons cette décision ensemble, voulez-vous ? Je le clâme haut et fort : J'abandonne le travail ! ... pour ce soir bien sûr..."

Il semblait content d'avoir pris cette décision. Il semblait un peu fatigué. Ses traits étaient tirés, sa mine un peu terne... Il ressemblait de plus en plus aux Dons... Les cannes et les dentiers en moins.
" Ces guerres m'épuisent, Satine... Mais elles sont tellement nécessaires... Nous devons étendre notre zone de travail sinon, quelqu'un d'autre le fera à notre place. Et les habitants de ces quartiers en patiront... J'ai grandi avec eux, parmis eux. Certains d'entre eux sont encore des amis... Quel genre d'ami serais-je si je ne les protégais pas du mieux que je peux ? Il n'est pas facile d'être sans cesse tiraillé ente l'envie de tourner le dos à ce monde et le fait que si je m'en vais, quelqu'un d'autre prendra le contôle et fera souffrir les gens qui me sont proches... Il faudrait que je forme un successeur en qui je puisse avoir confiance... Je n'ai pas encore trouvé cette perle... Allez, assez parlé de moi. Je vous écoute..."

Egom se tenait bien droit sur sa chaise de bar, un coude sur le comptoir, sa cigarette tapotant de temps à autre contre le cendrier.

L'observant du coin de l'oeil alors qu'il descendait d'une démarche fatiguée, pourtant emprunte de son habituelle assurance, Satine sirotait son verre d'un air nonchalant, laissant divaguer ses pensées d'une idée a une autre, laissant certains de ses songes atteindre parfois des points plus délicats, la laissant troublée, perplexe, mais amusée par bien des cotés.

Egom avait besoin de décompressé, c'était indéniable. Son florilège de paroles, son besoin de s'exprimer, de se justifier d'une guerre même... Prémices d'une torture mentale et physique qu'il s'infligeait. Elle se promit de lui faire remarquer un jour a quel point son apparente sureté n'était en fait qu'un masque de son âme, qui cachait bien des facettes plus pures et incomprises.

Sa voix était un murmure chaud et insidieux, ses mains s'agitaient en tout sens pour lui servir un nouveau coktail.. moins fort que le précédent qui avait semblé laisser quelques traces encore vivaces sur les traits tirés de cet homme.

Tanya et moi nous sommes rencontrées il y a quelques années déja... Nous étions de jeunes filles... lui adressant un regard noir pourtant amusé.. quand je dis jeune, je ne prétends pas être vieille a présent... pas de gaffe mon cher...

Souriant de nouveau, une oeillade espiègle adressée a Egom lui donna un nouvel élan pour continuer son récit...

Tanya avait tout une troupe... oui un groupe d'amies... toutes démunies, mais gardant une fraicheur et une joie de vivre qu'elle leur procurait et leur offrait. Elles firent ce qu'elles savaient le mieux faire. Séduire. Je les admirais pour ma part. Préférant m'amuser au poisons... a l'arme blanche... ou a me battre avec les petites frappes qui désiraient s'en prendre a elles... Je suis vite devenu leur... garde du corps dirais je... puis leur entraineuse... et a présent, elles se battent toutes aussi bien que moi.. becs et ongles acérés, croyez le bien.

Tanya est adorable...elle et moi... nous avons une relation... sourit, énigmatique des relations... presque filiales... pas tout a fait pourtant... ce serait incestueux de penser cela...toussote légèrement en riant.

Soit! Abandonnez un instant ce travail et ces guerres Egom... Le guerrier doit prendre un bon repos pour etre plus efficace au combat n'est ce pas? Mais surtout... il doit prendre un bon verre... Lui dépose son coktail devant lui... et surtout se vider l'esprit...

Sortant son porte cigarette d'on ne sait ou, allumant déja une recharge tabagique qu'elle inhala longuement, elle prit une moue aguicheuse tandis qu'elle exhalait la fumée, la bouche en coeur, regardant Egom dans les yeux d'un regard mutin et amusé.

C'est donc Tanya qui vous intéresse mon chou?

Me levant le lendemain matin je me dirigeai vers la salle de bain en marchant sur les vêtements qui se trouvaient sur le sol .
Je vis sur la commode de ma chambre un sous vêtement féminin et je me retournais immédiatement mais pas trop vite car un mal de tête horrible me martelait mon vieux crane.
Je me rendis compte que je n avais pas passé la nuit tout seul car une jolie petit brune était emmitouflée dans mes draps de soie. Voir cette jeune et jolie demoiselle me fit prendre conscience que je n avais pas perdu le main et que même si j'avais l'âge de son grand père je pouvais encore faire des étincelles. Ces jeunes! Ils ne tenaient jamais le coup. Un pépé au lit tient toujours une forme olympique, surtout s'il est flingueur!

Après avoir admiré cette jeune et jolie demoiselle je repartai vers la salle de bain ou une fiole de poudre contre les maux de tête m attendait. Mais finalement je préférais priser un peu de tabac. Rien de tel contre les lendemains difficiles et les nuits ... pour le moins agitées!

Le médicament pris et une fois ma toilette finie, je me dirigeai vers le lit pour faire un dernier baiser a l ange qui dormait nue dans mon lit... Et accessoirement caresser une ou deux parties de son anatomie... histoire de me rendre compte si je n'avais rien abimé bien sur.
Je descendai dans la pizzeria pour y prendre mon petit déjeuner et faire le tour des gueules de bois qui comme d habitude étaient accoudées au comptoir.

Claudiquant dans les marches, zigsaguant d'un mur a l'autre, j' aperçu Satine qui s accoudait sur le bar. Le Mal de tete se fit plus intense. Satine avait le don de provoquer toute sorte de maux chez moi de la tête aux pieds en passant par le... ventre.

« Alors Satine dure soirée tu a du mal a tant remettre coquine! Bien le bonjour Egom la soirée a été difficile pour toi aussi a ce que je vois »

Je hélais Satine pour lui demander un café, un bien fort car la journée ne faisait que commencer.

"Bien le bojour Donbidault... Vous voilà bien matinal... J'étais justement en train d'expliquer à Satine que ce genre de soirée nous apportait beaucoup. Elles permettent de créer des liens entre les membres et d'apprendre à mieux connaître chacune des familles qui sont représentées.
Je sais pertinament que j'avais dit à Satine qu'il fallait que j'arrête de travailler aussi dur mais... J'ai une question à vous poser Donbidault.
Où en sommes-nous sur la guerre contre les Guizzly ? Ne serait-il pas judicieux de leur proposer la paix, moyennant bien entendu le versement d'une certaine somme ? Ainsi, nous pourrions mieux nous concentrer sur les guerres plus importantes et qui sont menées en ce moment même par nos alliés les FOUs..."

Egom était revenu en plein dans le travail... Il ne lui aura pas fallu longtemps pour abandonner ses rêveries d'avoir une vie paisible et calme...

Egom descendit un soir voir Satine, un air grave sur le visage mais en même temps, détendu.

" Satine, je vous avait parlé du fait que je cherchais un successeur pour mes hommes et mon empire. Je ne l'ai pas trouvé, j'ai donc décidé de laisser votre famille gérer mes affaires. En effet, je me retire. Je viens d'acheter une île dans le Pacifique et je compte bien y couler tranquillement mes derniers jours. Laissez-moi vous embrasser une dernière fois avant que je parte."

Egom embrassa Satine sur les deux joues en prenant sa tête entre ses mains. Il la regarda longtemps dans les yeux, puis passa pour la dernière fois la porte de la pizzeria.

En montant à l'étage sur la porte de son Bureau, on pouvait lire : Au revoir.

De l'aute coté de la Ville, Zatoichi Dri venait de raccrocher son bigophone, un air de terreur sur le visage

Il se leva et descendit dans le salon de saké du QG des Cogneurs...Tout ses hommes etaient là.

Il s'avança vers eux. Tous les yakusa pouvaient voir sur le visage de Dri, un air de colére incontrolable, un air qu'il arbore rarement

Un de ses gardes du corps s'approcha de lui

"Oyabun Dri, mais que .....""""

ZIkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk....................Badam Badam

La tête de Otomoto venait d'etre séparé de son corps, roulant aux pieds d'un Toranaga souriant......Zatoichi Dri venait de dégainer Ayia "vertueuse " son sabre familial.

"Maintenant le premier qui cause, connaitra le meme sort...( Bref silence).....Bordel.........Egom vient de me téléphoner...C'est la fin, il quitte Vendetta pour ces iles du pacifiques......Je hais les iles.......Yakusa, ordre de piller toutes la nuits pour rendre hommage a Egom.

Egom a été notre meilleur soutien, aucun non yakusa nous a aidé autant que lui.... Un edifice sera fait ici, a la place qu'il tenait dans notre salon...une bouteille a la main, sacré vioc de poivreaux

Bordel"

Les hommes de Dri etaient sans voix, aucunes contrariétés n'euent jamais autant toucher leur chef.....la seule faille de Dri.......l'amitié

Zatoichi Dri remonta dans son bureau, en prenant au passage une bouteille de saké, nonchalemment

Arrivé au dessus de l'escalier, il se retourna sur la salle

"Et le premier qui moufte, je le faire cuire pour mon prochain repas.



Bordel de mardi"





Bonne route, ma couille